Je
passe 8 jours à photographier les différents quartiers du
Caire.
J’y retrouve des odeurs de mon enfance, du hall d’entrée
de l’appartement de mon arrière-grand-mère, calle
vistalegre, 17, à Barcelone.
La même odeur de renfermé, de sucré et de saleté.
Ce mélange odorant me ramène à l’image de ce
hall et d’un rêve,
le rêve des mes grands-parents immigrés en France
de revenir dans leur pays d’origine.
Je retrouve ici la même effervescence d’une ville en plein
développement
et de la pauvreté aussi. J’aime le centre ville Down town,
Talab Harb street. Cette rue me rappelle Calle Hospital à Barcelone.
J’ai passé 8 jours à rencontrer des Cairotes dans
la rue et à me laisser aller à l’intérieur
de quartiers populaires.
Je sonde la ville par une suite de fragments épars, par des détours,
pour une visite en discontinu, comme dans un rêve...Partout la cohue,
la chaleur, la promiscuité, la nonchalance, des hommes et des femmes...
Dans mon journal de voyage, j’écris “ A quoi rêvent-ils
ici ?”.
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