| Déclaration 
      des droits universels de la femme Préambule Cette déclaration est présentée comme un idéal 
        commun
 à atteindre pour toutes les femmes du monde. Ces droits sont naturels, 
        égaux, sacrés et inaliénables et ils constituent 
        le fondement de la liberté, de la paix et de la résistance 
        à l'oppression. La vie ne vaut d'être vécue que si 
        elle est bonheur, seule valeur d'existence.
 Nous considérons la vie de chacun et de chacune comme une libre 
        création de jouissances dans le respect de chaque être humain.
 Article 1
 La femme naît libre et demeure égale à l’homme 
        en dignité et en droits. Toute femme a le droit de devenir humain 
        et d'être traitée comme telle. Son humanité fait sa 
        seule valeur.
 Article 2
 Toute femme a droit à la vie pleine et entière.
 La vie ne se marchande pas, elle est le mouvement qui cherche
 à s'expérimenter en pleine conscience d'elle-même. 
        Le droit de vivre pleinement fonde le bien commun sur le bonheur des individus 
        et sur leur capacité à se recréer sans cesse comme 
        le mouvement créatif de la vie.
 Article 3
 Toute femme a droit à la liberté de mouvement.
 Elle peut se déplacer sans contraintes ni entraves, ni contrôle 
        où elle désire. La liberté de mouvement inclut le 
        nomadisme, la pérégrination volontaire au gré de 
        ses désirs et de ses émotions, en tant qu'être autonome 
        qui survient à ses besoins. Le voyage petit ou grand participe 
        d'un enrichissement de la vie et d'une ouverture vers le monde.
 Article 4
 Toute femme a droit à la liberté de décision.
 Elle s'octroie le droit de répondre aux interactions avec le monde 
        de manière libre et en pleine conscience de ses actes. Elle est 
        autonome face aux obligations et face aux contraintes. Elle n'a aucun 
        compte à rendre en ce qui concerne la nature de ses relations avec 
        le monde, ses choix et ses préférences.
 Article 
        5Toute femme a droit à la liberté de penser et de s’exprimer.
 Elle a une pensée personnelle et l’exprime de manière 
          totalement libre quelque soit le public. Elle a le droit de dire sa vérité 
          et d'écouter celle d'autrui dans le respect de la sensibilité 
          de chacun.
 Article 6
 Toute femme a droit à la liberté d'aimer et de partager 
        selon ses désirs.
 Elle a le droit de donner librement sans se sacrifier, sans demande inconsciente 
        de contrepartie, ni manipulation et en sachant recevoir sans culpabilité. 
        Cette liberté lui donne également le droit de s'ouvrir et 
        de se fermer au monde extérieur et d'entretenir un jardin secret, 
        une vie intime privée qui ne concerne qu'elle-même.
 Article 7
 Toute femme a droit à un espace sûr, personnel et protégé.
 Il est indispensable pour refaire ses forces et se recentrer d'avoir un 
        espace intime où la femme se sent chez elle. Un espace accueillant 
        à son image lui permet de retrouver son bien-être personnel 
        et sa stabilité émotionnelle afin de repartir sereine dans 
        le monde.
 Article 8
 Toute femme a droit au bonheur et au plaisir.
 Il revient à la femme de créer les conditions de son bonheur,
 de ses joies auxquelles elle a légitimement le droit. Elle a le 
        droit de rayonner la joie de vivre et de le partager si elle le désire. 
        Elle a aussi le droit et même l'obligation envers elle-même 
        de refuser la souffrance et la culpabilité.
 Article 9
 Toute femme a droit au bien-être du corps et à son respect.
 La femme doit prendre conscience qu'elle est maîtresse de son corps, 
        que personne ne peut la toucher sans son accord. Elle a le devoir de se 
        protéger et de choisir librement la conception ou non d'enfant. 
        Le respect de son intégrité tant corporelle que psychique 
        est le gage d'une relation saine avec un autre être humain.
 Article 10
 Toute femme a droit au respect de sa sensibilité et de son être 
        en tant qu'être humain. La femme vit en fonction de son rythme et 
        de sa sensibilité et s'accorde ou non au monde extérieur. 
        Si la femme ne peut pas se faire respecter par sa propre autorité, 
        elle a la possibilité d'être protégé contre 
        la violence et contre l'irrespect.
 Article 11
 Toute femme a droit à l’éducation, l’information, 
        l’enseignement, la lecture et la connaissance. La curiosité 
        est une qualité de la vie restée vivante, une condition 
        de l'émerveillement. L'enseignement "permanent et universel" 
        dont parle Raoul Vaneigem doit guider vers plus d'épanouissement. 
        Enseigner et transmettre est le lieu d'échanges bénéfiques 
        à une société en quête de bonheur.
 Article 12
 Toute femme a droit de créer sa vie et de se créer.
 La liberté octroyée donne à la femme la possibilité 
        d'imaginer et d'oeuvrer pour se construire une vie qui ressemble à 
        son rêve et à ses désirs.
 Article 13
 Toute femme a droit à la libre disposition de son temps.
 Il devient impératif de ne pas se laisser happer par le temps mercantile 
        de cette société capitaliste et de retrouver le "temps 
        de la jouissance" dont parle Raoul Vaneigem où le plaisir 
        l'emporte sur la contrainte. La femme apprend à gérer son 
        temps et s'autorise à alterner entre des jouissances passives (sommeil, 
        rêverie, contemplation, repos, méditation, paresse, moment 
        de grâce,...) et des jouissances actives (création, rencontre, 
        invention, construction de situations, affinement des désirs, exploration 
        des capacités potentielles, prospection du champ des possibles, 
        ...).
 Article 14
 Toute femme a droit à la santé et à une nourriture 
        saine.
 Retrouver et garder la santé est nécessaire pour accueillir 
        la vie et vivre selon ses désirs. La femme régie par une 
        vie hormonale dense doit être consciente de ce qu'elle absorbe tant 
        au niveau de la nourriture, de l'eau, de la lumière et des couleurs 
        que de l'énergie. Elle a le droit de privilégier une nourriture 
        matérielle comme spirituelle saine,
 généreuse et en haute teneur d’énergie vitale.
 
 Article 
        15Toute femme a le droit de résister à l'oppression du monde 
          extérieur et d'oeuvrer à son épanouissement. Elle 
          a le droit de rêver à une autre vie ! La vie étant 
          un mouvement qui se renouvelle, la femme a le droit de penser, de concevoir 
          et d'incarner le changement dont elle sent la nécessité 
          pour une vie plus créative.
 
 Postambule"Femme, réveille-toi"
 Regarde ta vie, est-ce que la société te mène vers 
        le bonheur, vers une jouissance de la vie ? Je terminerais avec la phrase 
        d'Olympe de Gouges : "Quelles que soient les barrières que 
        l'on nous oppose, il est en notre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez 
        qu'à le vouloir !". Avec l'actualisation de tous ses droits, 
        la femme retrouve sa puissance et vit selon son humanité et ses 
        désirs.
 © Fabienne Forel - juin 2011.
 Je 
        laisse cette déclaration en libre circulation, je vous demande 
        seulement  de 
        la reproduire entièrement et de ne pas oublier de me mentionner. 
        MERCI Fabienne 
    Forel  |